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Le Canada Français: plus que le Québec

De nombreux Français et mêmes certains Québécois, semblent totalement ignorer que des francophones sont présent un peu partout au Canada et pas seulement au Québec. Bien sûr ils ne sont pas aussi nombreux qu'au Québec, mais ignorer leur existence et leur situation culturelle distincte ne serait rien de moins qu'une insulte à leur héritage pourtant si riche.

Ils sont près d'un million à vivre dans des communautés françaises plus ou moins grandes, éparpillées sur toutes les provinces et même les territoires. Ces populations minoritaires se battent depuis toujours afin d'assurer la survie de leur langue et de leur culture face à l'assimilation anglaise. Cette lutte n'est jamais facile, mais grâce à leur persévérance de nombreuses communautés on réussit à obtenir certaines infrastructures les aidants à protéger leur culture, entre autres des écoles françaises, essentielles à la survie de la langue. Bien sûr le combat est loin d'être gagné et il est même très probable que les canadiens français hors Québec devront toujours se battre pour la survie de leur langue, étant complètement entourés par des anglophones. Pour assurer cela, il est absolument crucial d'enseigner aux jeunes leur histoire et leur montrer qu'ils peuvent être fiers de leur culture et qu'elle vaut la peine d'être protégée.

Malgré cela la majorité des francophones hors Québec n'ont aucun problème à se dire canadiens et n'ont aucune envie de se séparer de leur pays. Il faut admettre que malgré ses défauts, le Canada est un des rares pays où une minorité peut ainsi jouir de droits qui protègent sa culture et sa langue.

Ecrit par Julien, le Samedi 16 Octobre 2004, 18:44 dans la rubrique "Canada".


Commentaires :

  leonie
19-10-04
à 08:09

abandon?

Le Québec a toujours été plutôt centré sur lui-même, paranoiaque de sa propre survie. La séparation représente-t-elle un abandon? Peut-être puisque les minorités francophones hors-Québec seraient plus vulnérables aux abus et se trouverait affaiblie dans sa lutte (comme coupée d'un bras ou d'une jambe...)

  Sofy-D
21-10-04
à 16:23

Re: abandon?

Je suis allé à Winnipeg et pendant 3 mois j'ai habité à St-Boniface. J'ai donc cotoyé les candiens francphones. Ils sont d,ailleurs très inquiet du courant nationaliste au Québec. Si on se sépare, ils ont peur de perdre tous leurs droits acquis : l'école française en autres.

Néanmoins, je crois que le fait souverainiste est beaucoup plus qu'une question de langue. La séparation n'a aucun lien d'après moi avec la langue. Ce n,est pas un equestion de repli sur soi même.