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La Francophonie au Québec
--> Comment l'amour de notre langue est le reflet de notre volonté indépendantiste
La francophonie au Québec est nécessairement, et de façon évidente une étape claire et précise de l'autodétermination de notre nation. Si la souveraineté du Québec est présentement relégué aux oubliettes par le Parti libéral et tente une réactualisation dans le gouvernement de l'opposition, pour la population québécoise engagée à ce niveau, c'est une distinction qui s'effectue à chaque instant, particulièrement au niveau de la langue et des arts qui utilisent celle-ci.
Si nous prenons l'exemple de l'art, transmission privilégiée de la francophonie au Québec selon moi, nous voyons, quoiqu'on en dise, un mouvement d'encouragement économique ne provenant pas du gouvernement mais de la population. Ce n'est pas pour rien que le cinéma québécois est en plein explosion tant au niveau quantitatif que qualitatif. Si nous prenons l'exemple de "La Grande Séduction", qui a fracassé le box office québécois, nous remarquons bien qu'on se rapproche de plus en plus d'un art populaire, pas nécessairement expériemental, et qui permet à la population québécoise de s'associer non seulement aux personnages mais aussi à la langue particulière qu'ils utilisent.
Il y aura toujours des intellectuels snobinards pour nous dire que le "joual" est une déformation anormal du français et qu'ainsi la qualité du français parlé au Québec recule sans cesse. Au contraire, il me semble évident que cette particularité permet non seulement de nous définir en tant que société mais surtout de permettre une identification riche de notre patrimoine et la reconnaissance de celui-ci. Ainsi, à ce niveau, la musique québécoise même si elle est parfois grandement influencer par les courants américains, établit notre particularité ce qui pousse grandement la population québécoise à soutenir ses artistes. À vrai dire, avec le mouvement du téléchargement de la musique sur internet, il n'est pas rare d'entendre des jeunes téléchargeurs dire qu'ils achètent de façon systématique les albums de musiciens d'ici et refusent de se la procurer sur internet, et ce malgré toute la propagande que Péladeau nous envoie pour nous faire croire que la musique au Québec est en péril. Ainsi, si pour le gouvernement libéral et pour les adéquistes, le projet souverainiste est désuet, c'est qu'il ne descende pas dans les rues: ils ne voient pas qu'à chaque jour, une majorité de québécois agisse envers et pour notre propre francophonie, comme un pays le ferait pour sa langue nationale. C'est à chaque moment que le nationalisme est perceptible au Québec, particulièrement par la fierté que l'on retire de notre langue unique et chère.
Ecrit par Marie, le Mercredi 13 Octobre 2004, 14:26 dans la rubrique "Québec".
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Julien-et-Marie
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En réaction à l’article « Comment l'amour de notre langue est le reflet de notre volonté indépendantiste »
La langue ne saurait constituer un argument valable en faveur de
l’indépendance lorsqu’on sait que le Canada compte de nombreuses
provinces bilingues. Vous seriez probablement surpris de savoir que le
Nouveau-Brunswic k est la province dotée de la meilleure parité
linguistique (Quasiment 50/50). Est-ce le cas au Québec? Et même si ce
n’était pas le cas, qu’adviendrait-i l des québécois de « souches »
anglophones, perdraient-ils inéluctablement leurs droits et privilèges
à cause de leur langue? Car c’est là l’un des dangers des
rassemblements patriotiques sous l’égide d’une langue, d’un drapeau,
d’une race… Les éventuelles dérivent seraient-elles contrôlées et
réprimées?
D’un autre côté, le contexte économique et géopolitique actuel ne se
prête pas au jeu fantaisiste de l’indépendance. Car il s’agit bien d’un
souhait onirique voire un vœu utopique. Premièrement le Québec est
immense donc la densité de la population est trop faible pour soutenir
la maintenance d’un tel territoire. Et quand bien même, vous iriez de
l’avant avec un tel projet, les impôts seraient les premiers à vous
rappeler ce choix absurde. Dans l’état actuel des choses, une
indépendance impliquerait un partenariat étendu avec le reste du Canada
afin d’assurer votre protection à plusieurs niveaux. Ainsi avant même
de penser à une indépendance officielle et étatique, le Québec devrait
s’assurer une totale autonomie politique, économique et militaire. Ce
n’est pas demain la veille! Car le Québec devrait paradoxalement se
résoudre à ouvrir ses frontières afin de recevoir les immigrants en
quête d’une vie meilleure pour soutenir le train de vie des québécois
de souches. À ce moment-là vous seriez entrain de faire exactement ce
contre quoi vous luttez en moment : une trop grande implication de
l’étranger dans vos affaires internes.
Je ne veux pas vous laisser un arrière-goût amer car je crois en la
défense acharnée des identités propres. Mais je crois, en fait, que
l’indépendance du Québec a déjà été obtenue. Vous jouissez de
privilèges qu’aucunes autres provinces ne sauraient revendiquer. Et
comparer à Taiwan, vous êtes en bien meilleure posture. Il ne faut pas
trop pousser le bouchon! Appréciez ce que vous avez et faites en sorte
de l’améliorer par des actes réfléchis. Si les scissions entre Français
et Anglais ont été estompées, il y a des lustres, de l’autre côté de
l’océan, pourquoi, ne fait-on pas de même ce côté-ci?
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Sofy-D
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La Canada n'a qu'une seule province bilingue et c'est le Nouveau-Bruswick.C'est d'ailleurs tout en son honneur. Je suis vraiment tombée en amour avec cette province. Désolé de briser votre bulle, mais ailleurs au pays il est dure de touver des informations en français.
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à 10:25