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La Francophonie dans le monde

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Boris Vian et la pluridisciplinarité révolutionnaire
--> Ou comment voir le futur de l'art francophone

L'univers de Boris Vian est un univers dans lequel il m'est un plaisir de me plonger aussitôt que mon horaire me le permet. Pour tous les francophiles, Boris Vian est un incontournable: non seulement il permet de quitter l'atrocité du monde actuel (surtout après la victoire désastreuse de Bush), mais nous réconcilie aussi avec l'absurde et le merveilleux.

Il n'y a rien de plus désopilant qu'une cravate à qui tu dois feindre l'indifférence pour qu'elle s'immobolise enfin où un chien qui devient gaga parce qu'il trouve son wapiti. J'aimerais ici exposer toute l'analyse d'une telle oeuvre, des remarques de Jean-Sol Partre, au piano-cocktail ou de la machine qui détruit les souvenirs, mais je préférais avant tout faire l'éloge de toute la pluridisciplinarité du personnage. En effet, il était non seulement un écrivain remarquable de romans, de théâtre et de nouvelles mais aussi un musicien convaincu et un auteur-compositeur de renom. Malgré qu'il fut inconnu presque la totalité de son vivant, il n'en reste pas moins qu'il fut sans aucun doute un personnage complet qui entretenaît une réelle passion pour le jazz et qui avait la faculté de transposer toute l'originalité d'une telle musique dans une littérature merveilleuse avec des maisons qui rapetissent et des souris qui parlent. Mentionnons aussi que Boris Vian a écrit des oeuvres controversées sous le pseudonyme de Vernon Sullivan et qui furent pour la plupart brûlés sur la place publique; nous n'avons qu'à penser à «J'irai craché sur vos tombes». Il existe trop peu d'artistes francophones qui détiennent autant de talent et qui peuvent se vanter d'avoir littéralement révolutionner la littérature francophone. De ce point, nous pouvons nous demander s'il existe encore d'écrivains, voire d'artistes qui contribuent réellement à l'avancement de l'art francophone. J'ai l'impression que la réponse à cette question ne peut être que déprimante...   

Pour les intéressés, voici quelques grandes oeuvres sur lesquelles vous pouvez vous pencher avec délectations:      
Notez que la liste n'est pas exhaustive

J'irai craché sur vos tombes (1946)
L'écume des jours (1947)
L'automne à Pékin (1947)
Et on tuera tous les affreux (1948)
Les Fourmis (1949)
L'herbe rouge (1950)
L'arrache-coeur (1953)
Textes et chansons (1960)

Ecrit par Marie, le Jeudi 4 Novembre 2004, 19:53 dans la rubrique "Littérature".


Commentaires :

  Audreyelise
05-11-04
à 18:50

Flux littéraire

L'industrie du livre, prise entre la rentabilité à tout prix et l'art pour l'art, se voit défigurée. Les grands classiques sont réédités, gage de profits garantis, tandis que les nouveaux auteurs ont bien souvent de la difficulté à être publiés.
Donc, oui achetons des livres cultes (comme ceux de Boris Vian), mais achetons encore plus les livres de jeunes auteurs prometteurs, comme par exemple, au Québec: Pierre-Olivier Moutier et son essaie `Pour une éthique urbaine`, qui se veut un amalgame de réflexions sur la vie et les comportements humains.

  Sofy-D
15-11-04
à 20:51

Super ton article! Je déteste Boris Vian bien en fait je n'aime pas ce genre d'histoire irréaliste. J'ai lu L'écume des jours. Mais bon je suis capable de reconnaître que c'est un très grand auteur avec un grand talent et une facon particulière de voir le monde.