Le Procès est l'histoire de Joseph K., un banquier bien oridinaire qui se fait arrêté, un bon matin à 5h35. Il ignore tout des motifs de son arrestations et des déboires juridiques qui l'attendent. Joseph K. devra se démener dans un système tout à fait défaillant et absurde (qui nous renvoie sans aucune subtilité au nôtre) qui le mèneront à comprendre qu'en fait, rien ne sert de se défendre, puisque le tribunal comment et termine à même sa situation. Un critique virulente des lois que l'on intériorise jusqu'à se juger soi-même.

Les décors et les comédiens, particulièrement Alexis Martin, permettent non seulement de camper toute l'histoire mais aussi de transmettre toute la folie qui s'empare de Joseph K., une folie nettement incontrôlable qui nous suit jusque dans le froid de l'hiver, hors du théâtre.

Une production à la hauteur des talents du Québec, qui nous réconcilie peut-être avec le TNM, souvent plus élitiste qu'accessible.