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Le cinéma québécois
--> Une renaissance, vraiment?

Avec la récente victoire du film de Denys Arcand Les Invasions barbares et le succès financier de La Grande séduction, plusieurs crient déjà au renouveau du cinéma québécois. Pourtant, nous sommes bien loin du compte.

En fait, nous remarquons que le cinéma québécois tente plus souvent qu'autrement d'imiter les films aux grands budgets de nos voisins du sud. Nous assistons en fait à une remontée presque pathétique d'un cinéma très créatif et visiblement plein de richesse qui se transforme en produit se calculant au dollars. Le meilleur exemple de cette non-renaissance, est  Nouvelle-france qui vient de sortir en grandes pompes comme étant le film le plus couteux de notre histoire. Pourtant, le scénario est vide et le talent des comédiens est littéralement gaspillé dans une fresque qui se veut historique et qui pourtant se limite aux romans à l'eau de rose. Après avoir vu ce fiasco, je me demande comment on peut réellement croire au renouveau cinématographique du Québec.

Ce que nous constatons, particulièrement après avoir assisté au festival du documentaire, un bijoux de création,  c'est que l'industrie du film au Québec reste toujours bien méconnue et que la plupart des grandes révolutions cinématographiques passent sous-silence par un manque flagrant de financement. Grande chance pour nous que Denys Arcand se soit marié avec une productrice prête à le financer. (!)

Ecrit par Marie, le Samedi 20 Novembre 2004, 18:42 dans la rubrique "Cinéma".


Commentaires :

  chameau
24-11-04
à 13:55

Enfin prophète en son pays!

Je partage ton doute... Je ne crois pas qu'on peut parler d'un renouveau du cinéma québécois. Je pense qu'il est plus juste de parler de popularité grandissante du cinéma québécois à domicile, puisque c'est ce qui semble ressortir. En fin prophèete en son pays. Cependant, je trouve que les nouvelles productions se cpontentent de faire du cinéma facile sans essayer de faire quelque chose de nouveau mais bon. C'est mon avis! 

  Jojoe
24-11-04
à 15:50

On se cherche encore...

Je suis d'accord avec les commentaires précédents. Après avoir vu
Nouvelle-France, j'ai vraiment été déçue de voir que le réalisateur
n'avait pas réussit à faire quelque chose de différent et propre au
Québec. Le film qui a tenté de se coller aux grandes épopées de style
américain n'était manisfestement pas à la hauteur. Les scènes de
bataille, auxquelles Hollywood nous a habitué à la surenchère, ne sont
guère impressionnantes dans Nouvelle-France avec 2-3 boulets de canons.
On devrait se concentrer sur de bons films d'auteur et tenter d'étayer
plus les scénarios, plutôt que de vouloir rejoindre les modèles
américains. À ce sujet, le film Les Invasions Barbares possède tous les
bons ingrédients: un sujet qui touche universellement(la mort), de très
bons acteurs, et surtout un bon scénario.
Si, comme dans Nouvelle-France on veut négliger le scénario, il faut
absolument avoir le budget de nos voisins du Sud.


  Audreyelise
25-11-04
à 18:42

Enfin.....

Marie, je constate avec autant de triste que oui, le cinéma québécois; notre cinéma national est en perte de vitesse. (Ou plutôt, il en gagne; mais perd de son essence et surtout se dénature: jusqu'à ne plus nous ressembler!)

Malheureusement, l'industrie du cinéma québécois est envahi de toutes parts par les ``BIG SHOT`` d'Hollywood! Déplorable: oui, mais il ne faut pas seulement mettre la faute sur ceux qui possèdent un monopole écrassant partout sur la planète, mais aussi s'en prendre à notre système de fiancement canadien et québécois pour la culture. En effet, la SODEC et TÉLÉFILM Canada ne sont pas ignorant et sans tâche dans ce dossier. Ils encouragent tout deux un financement de long métrage, qui fonctionne aux proratats des profits engendrés par une ancienne production; ce qui coupe les possibilités de finacement à la relève québécois et canadienne. Cependant, cette façon de faire réflète une mentalité de rentabilité, par contre la culture n'est pas à vendre (malgré le fait qu'elle cumule chaque années des sommes faramineuses), mais elle réflète la volonté d'un peuple d'être écouté et exprime l'identité culturelle d'une nation!

Le fait d'ignorer ce dernier point mène (selon moi...) vers la mort d'un véritable cinéma national et menace directement notre culture!! Maintenant, à nous de dire NON à cette marchandisation à outrance et d'encourager le vrai cinéma d'auteur!


  gabfrap
30-11-04
à 03:34

Optimisme


C'est vrai qu'à force de sacrifier la création et rechercher uniquement le profit, on crée de la merdre (Les Dangereux).  Je pense qu'on a toutefois eu droit à des petits bijoux au Québec ces dernières années (Un crabe dans la tête, Maëlstrom, ou Post-Mortem, pour ne nommer que ceux-là) et que, malgré une présence inévitable de productions pathétiques imitant nos voisins du Sud, notre cinéma n'a rien à envier à personne.

  Julien-et-Marie
01-12-04
à 14:57

Re: Optimisme

Je suis définitivement de ton avis. Moi-même étant une véritable fan du cinéma québécois, je n'ai jamais douté que le septième art québécois possède toute les qualités requises pour triompher tant ici qu'à l'étranger. Ce que je déplore, c'est qu'il se dirige tranquilement vers de grandes productions vides de sens alors que les véritables chef d'oeuvre du grand écran sont souvent sous-financés et ont de la difficulté à être distribué au travers de la province. Je crois en fait, que les organismes gouvernementales devraient cesser de s'appuyer sur les grandes productions et devraient davantage aider les grands créateurs de la relève.

  journaliste
01-12-04
à 15:53

Calque états-unien

Notre (!) cinéma québécois est en effet insipide et d'une vacuité effarante. Mais il pogne! Les gens aiment ça. La recette est facile : imiter celle des États-uniens. Les critiques québécois, la plupart très complaisants, sont sûrement dans le coup. Ils ne font pas de mauvaise critique, le cinéma va bien et il ne faudrait pas parler contre. Cela mettrait un frein à son élan...

Pendant ce temps, le vrai cinéma d'auteur traîne de la patte. Seuls les cinémas Ex-centris et, si je ne me trompe pas, Beaubien en diffusent régulièrement. L'imaginaire collectif d'un peuple est dans ce cinéma, pas dans celui d'une recette commerciale réchauffée et dégobillé aux consommateurs-cinéphilés que les penseurs de marketing veulent que nous soyons. Je vous invite donc à lire les critiques de Robert Lévesque dans Ici (pour lui, pas pour le journal quebecorien), le seul critique, ou presque, qui n'a pas peur de critiquer. Il a d'ailleurs été le seul à critiquer sévèrement Les Invasions barbares. Si vous pouvez mettre la main sur cette critique, faites-le : c'est une bombe!


  AndreeAnne
03-12-04
à 11:34

Je partage totalement ton point de vue. Pour ce qui est de l'américanisation de notre culture, il faudrait se poser une sérieuse question du côté de la musique. Avez-vous entendu la nouvelle chanson d'Émilie Bégin de Star Académie? Une copie exacte de Beyonce Knowles. Moi qui ne suit pas une grande fan de cette musique, j'ai quand même pu la reconnaitre! Quelqu'un aidez-nous à retrouver nos racines!